Vous voulez pimenter votre vie sexuelle ? Tenter de nouvelles pratiques ? De plus en plus de couples n’hésitent pas à franchir le pas. Triolisme, sadomasochisme, sexe virtuel… Que peuvent apporter ces expériences ? Quels en sont les dangers ?
1. Le triolisme
Je, tu, il ou (surtout) elle… un couple uni peut désirer la présence d’un nouveau partenaire. Cela induit que l’un des deux consent à une relation bisexuelle. En général, c’est l’homme qui fantasme une relation avec deux femmes. Au voyeurisme s’ajoute alors l’ivresse de la puissance d’une relation hors norme.
2. Le fétichisme
Le fétichiste ne tire pas son plaisir sexuel de sa relation avec autrui, mais jouit d’une partie du corps de l’autre (seins, fesses, pieds, cheveux) ou d’un objet qui le symbolise (sous-vêtements, chaussures, etc).La fixation peut également s’opérer sur une matière : soie ou latex par exemple. Il y a bien sûr un pas entre aimer les femmes en porte-jarretelles et ne trouver de la satisfaction sexuelle que dans le crissement des draps en satin !
Le risque. Il est essentiellement psychologique, puisque le fétichiste souffre d’une impossibilité de jouir différemment. Son excitation est limitative.
3. L’exhibitionnisme
Faire l’amour dans un lieu public, filmer ses ébats et les mettre en ligne, se montrer nu(e) devant une personne qui n’a rien demandé : qu’importe la manière, pour l’exhibitionniste, ce qui compte c’est le regard de l’autre, placé en position de miroir passif et impuissant. Il s’agit à la fois de satisfaction narcissique et de toute puissance. Mais il peut s’agir également d’une simple provocation, ou du délicieux frisson que procure la transgression.
Le risque. Il est avant tout juridique. Selon l’article 222-32 du code pénal, un câlin dans un parking peut vous conduire à 15 000 € d’amende et un an d’emprisonnement.
C’est le pendant de l’exhibitionnisme. La personne jouit du spectacle de la nudité ou des ébats d’autrui. C’est sur cette pulsion dite “scopique” que repose toute l’industrie pornographique.
Cela peut conduire, par exemple, des couples à fréquenter des clubs échangistes pour regarder d’autres personnes faire l’amour. Les cas réellement pathologiques sont associés à des conduites telles que le fait d’épier sa voisine à la jumelle ou de percer des œilletons dans les toilettes.
5. La sodomie
L’anus est très innervé, ce qui explique sa sensibilité particulière chez les femmes comme chez les hommes. Par ailleurs, côté masculin, le plaisir ressenti lors de la pénétration anale est pour certains particulièrement intense du fait de l’étroitesse de l’anus par rapport au vagin.
Les risques. Si la personne est consentante et qu’elle sait user et abuser de ses muscles périnéaux (muscles gérant, entre autres, la continence), il n’y a pas à craindre de lésions au niveau du sphincter. En revanche, la sodomie augmente les risques de transmission d’IST (infections sexuellement transmissibles).
6. L’échangisme
Très à la mode, l’échangisme c’est, le temps d’une soirée, rencontrer d’autres couples et troquer son partenaire contre un autre. Clubs de rencontres, sites Internet spécialisés fleurissent aujourd’hui et permettent aux 300 000 libertins français de pratiquer cette non-exclusivité partagée.
7. Le sadomasochisme
Le sadomasochisme repose sur deux principes : la domination et la soumission. A partir de là, toutes les déclinaisons sont possibles : de la simple mise en scène de son amoureux ou de sa compagne attaché(e) aux barreaux du lit, yeux bandés, à la séance de fouet en passant par la fessée, la promenade en laisse ou de véritables sévices. Avec des scénarios variant autour de la punition méritée.
9. Le sexe virtuel
Internet a pris la suite du Minitel pour le libertinage virtuel. Dissimulé derrière son clavier d’ordinateur, protégé par l’anonymat d’un pseudo, on drague, on raconte ses fantasmes, on s’invente une vie sexuelle débridée et un physique idéal. La liberté est totale, les inhibitions levées.
10. Les sex toys
De plus en plus répandus, les sex toys s’achètent aujourd’hui très facilement. Vibromasseurs, boules de Geisha, godemichés pour hommes ou pour femmes, ils promettent de varier et d’augmenter le plaisir et sont l’occasion de renforcer la complicité sexuelle du couple en ouvrant sur de nouvelles sensations. Ils permettent aussi, pourquoi pas, de se découvrir seul(e) de nouvelles zones érogènes.
Le risque. Aucun entre personnes consentantes. Veillez tout de même à bien nettoyer votre jouet sexuel après chaque utilisation à l’aide de produits adaptés.
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