L’excitation est déclenchée par une stimulation tactile, visuelle ou imaginaire :
Plus la stimulation correspond aux attentes physiques et psychologiques de la femme, plus la réaction augmente. Cette phase peut être interrompue par tout signe extérieur, personnel, physique… L’excitation se traduit par une lubrification vaginale débutant entre 10 et 30 secondes après la stimulation sexuelle et par un afflux de sang dans le vagin. Il est à noter que cette réaction est identique pour les femmes ayant subit une ablation des organes reproducteurs ou ayant un vagin artificiel.
La phase plateau prend place si la stimulation continue :
Lors de cette période, la tension sexuelle est à son apogée. Sa durée va dépendre de l'”efficacité” de la stimulation. Si les effets sont peu encourageants ou nuls, une période de résolution peut faire surface. Lors de cette phase la congestion est tellement importante que l’afflux de sang diminue dans la vagin, les parois du vagin s’épaississent, c’est la plate-forme orgasmique. Les petites lèvres sont de plus en plus congestionnées, elles sont d’un rouge plus intense.
L’orgasme libère toutes les tensions accumulées durant les phases antérieures :
Il se traduit par des contractions au niveau de la plate-forme orgasmique puis pratiquement au même moment dans toute la zone vaginale et utérine. Elles se succèdent à environ 0,8 seconde d’intervalles et leur nombre peut varier de 3 à 15, leurs fréquences et leurs intensités diminuant après les premières. La respiration est 3 fois plus rapide, les battements du coeur 2 fois plus et la tension artérielle augmente à peu près d’un tiers de sa valeur initiale.
La résolution ramène chaque organe dans l’état dans lequel il se trouvait avant l’excitation sexuelle génitale :
Le vagin descend et reprend sa taille et sa position habituelles, les petites et grandes lèvres déglonflent. Contrairement aux hommes, si la femme est à nouveau stimulée, elle peut avoir un ou plusieurs autres orgasmes.
Sources et photos : Dr PAEZ Antonio, Dr MARTINEZ Nuria, Connaître la sexualité humaine, Könemann
Ajouter un commentaire