Nos pensées luxurieuses les plus secrètes sont difficiles à dévoiler
, mais aussi à vivre ou encore tout simplement à accepter. Se dénuder et jouir de son corps nous paraît plus naturel lorsque débute une liaison, qu’elle soit furtive ou sérieuse, mais de là à décrire à son/sa partenaire ce qui représente l’essence de notre excitation sexuelle !!…Tout peut devenir gênant ou compliqué…

Selon notre propre potentiel à communiquer, selon les limites qui fixent notre avidité charnelle, il est plus ou moins laborieux d’aborder ce sujet. Et pourquoi le faire ? Ce n’est pas une obligation, nous pouvons parfaitement ne pas partager nos représentations sensuelles et ainsi garder en nous un peu de mystère…

Mais si l’envie d’être lié(e) plus passionnément à l’autre vous attire, vous pouvez tout à fait vous mettre à nu… Mais attention(!)… N’ayez pas peur quand même !!… Il faut simplement s’assurer que votre partenaire soit capable de les entendre… Il vous suffit, pour cela, de discuter brièvement (pour commencer) de situations coquines qui incitent vos pulsions et en fonction de sa réceptivité et de son répondant, vous saurez quand vous arrêtez… Ou vous serez peut être surpris(e) par la multiplicité des projections plus ou moins subtiles de votre acolyte.

Le plus important est d’inscrire dans votre perception des relations sexuelles, que fantasmer est « normal ». Il faut savoir en tirer un certain plaisir (ou au moins essayer) et le faire mûrir car il fait partie de votre construction érotique vous conduisant à la jouissance.

Chacun de nous a son propre schéma imaginaire érotique. « Faire l’amour » ne suffit pas à faire jouir, il peut vous procurer un immense plaisir mais l’apogée d’une relation à deux est détenu par notre cerveau ! En créant un scénario, en décuplant les images lors de l’osmose charnelle, il augmente les degrés d’excitation et entraîne inévitablement à l’orgasme.

Pour entamer le processus de déculpabilisation, sachez que les fantasmes dépendent de notre histoire, de nos souvenirs, de nos révoltes, de nos frustrations, de nos sensations… On ne les choisit pas, ils viennent à nous. Ils expriment notre « face cachée », ce que l’on ne montre pas au quotidien et qui explose avec une énergie folle de temps à autre (voire régulièrement pour certains).

Nos fantasmes sont « bizarres » car ils décrivent des situations troubles, parfois humiliantes, vulgaires… On en a souvent honte en « pleine lumière ». Malgré nos exigences morales, ils nous fascinent. Si vous voulez faire goûter ou savourer les plaisirs de votre complice, utilisez des variantes, faites évoluer ses et vos propres histoires, perfectionnez l’ambiance.

Pour confirmer le fait qu’il ne faut pas se sentir coupable, sachez que les fantasmes sont des images qui déclenchent des émotions sexuelles chez tout le monde. Ils stimulent le désir sexuel !  Finalement, ceux qui ont peu de fantasme ont peu de désir… Ceux qui ont peu de désir dans une relation de couple est dans ce cas plutôt mauvais signe…

Alors ayez des fantasmes colorés et variés ! Ceux-ci se manifestent fréquemment lors la masturbation mais également lors d’une relation sexuelle…même avec un(e) partenaire qu’on aime… Contrairement aux idées reçues, si nos « délires » sont présents lors de cette connexion avec l’être aimé, cela exprime qu’on le désire énormément… Vous saurez, j’en suis sure, en déduire la suite…

En stimulant l’appétit sexuel, les fantasmes nourrissent notre imaginaire et puisque son nom sonne comme un interdit, vous pouvez vous amuser à les transgresser mais il ne faut pas forcément les réaliser…Vécus, on passe de l’irréel au réel…souvent décevant par rapport aux scénarios méticuleusement conçus grâce à notre créativité ! Mais on peut jouer de l’inventivité de ses fantasmes en mettant en place des jeux qui s’en rapprochent…

Petits plus : Les hommes ont plus de fantasmes visuels, les femmes vont être plus excitées par la parole de celui ou celle qui les accompagne…

1 commentaire

  • jean Posté 13 juin 2017 14 h 58 min

    Bonjour mylene,

    Si les fantasmes stimulent le désir sexuel, ils sont aussi source de difficultés si l’on y pense régulièrement sans parvenir à les évoquer avec sa ou son partenaire.

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