Sexologie-couple

Les six règles d’or de la fellation

Règle 1 : On varie les plaisirs

Une fellation est un acte d’amour qui ne supporte guère, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les gestes mécaniques et la monotonie. Autant que nous, l’homme apprécie que l’on varie les caresses. Aspirer plus ou moins fort, lécher le gland, s’attarder ensuite sur le frein, puis frotter doucement le pénis contre le palais ou la joue, sont autant de variations très agréables qui permettent de jouer avec toute la sensibilité du sexe masculin. Les plus aventureuses oseront le chaud, en buvant une gorgée de thé juste avant de prendre le membre de l’homme dans leur bouche, ou encore, le froid, grâce à un liquide frais et/ou mentholé pour une sensation plus rafraîchissante. A tester selon les goûts de votre partenaire !

Règle 2 : On y met de la douceur

Le pénis possède certes moins de terminaisons nerveuses que le clitoris, mais il n’en est pas pour autant moins sensible. Alors soyons douces et tendres avec lui ! Bien entendu, on évitera d’y mettre les dents, sous prétexte qu’on n’y a pas pensé ou pour faire mal. Les aspirations trop fortes telles qu’on les voit dans les films pornographiques sont également à bannir : elles n’apportent rien à la fellation et peuvent s’avérer désagréables. Il n’est pas non plus nécessaire de maintenir une cadence très élevée pour amener l’homme à l’orgasme. Un rythme plus lent et une pression plus faible le mèneront lentement, mais surement, au septième ciel.

Règle 3 : On s’arrête au bon moment

S’arrêter au bon moment ? La précision peut sembler superflue et pourtant… Stopper une fellation au mauvais moment, c’est un peu comme avoir l’entrée sans le plat et le dessert : un beau moment de frustration en perspective ! L’homme, juste avant l’éjaculation, montre des signes avant-coureurs : il se crispe, se tend, son pénis durcit au maximum et ses testicules remontent. Alors quand le premier  jet de sperme jaillit,ne cessez surtout pas la fellation mais attendez que votre partenaire ait terminé d’éjaculer pour tout arrêter. Hors de question également de continuer trop longtemps : après l’éjaculation, le gland devient hypersensible et toute stimulation s’avère insupportable. Avec un peu de pratique, vous arriverez très facilement à repérer l’instant idéal pour cesser la caresse.

Règle 4 : On lui montre que l’on aime ça

Beaucoup d’hommes vous le diront : les meilleures fellations sont prodiguées par des femmes qui aiment les faire. Alors n’hésitez pas à lui montrer à quel point cela vous excite, quitte à en rajouter un peu ! Ca ne coûte rien, et ça fait toujours plaisir. Au moment de l’approche, pourquoi ne pas lui chuchoter à quel point son sexe vous plaît et combien vous avez envie de le prendre dans votre bouche ? Les hommes sont également nombreux à apprécier le contact visuel, aussi n’hésitez pas à le regarder droit dans les yeux. Effet garanti !

Règle 5 : On n’oublie pas les testicules

Les testicules sont trop souvent oubliées lors de la fellation : ils sont pourtant très sensibles et l’homme apprécie généralement qu’on les stimule. Avec la main, en les caressant doucement, en les palpant légèrement, ou avec la langue, pour celles que les poils ne gênent pas. A retenir toutefois : ces petites bourses sont très délicates et il ne faut en aucun cas les presser trop fort ou les tordre. Des coups de langue des bourses jusqu’au périnée (la zone située entre le scrotum, la peau qui protège les testicules et l’anus), voire les légères aspirations avec les lèvres devraient en revanche rendre votre homme fou de plaisir.

Règle 6 : On joue sur la frustration

L’homme aime, tout comme la femme, les préliminaires. Alors prenez tout votre temps, embrassez-le sur le ventre, sur les cuisses, dans le pli de l’aine et ce, avant de le lécher tout doucement au niveau du gland, de la hampe et, pourquoi pas, des testicules. De même, libre à vous de faire durer le plaisir jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Avec un peu d’entraînement, vous arriverez facilement à repérer à quel moment l’éjaculation devient imminente et pourrez ralentir la cadence pour le faire redescendre… avant de mieux le faire remonter. Lorsqu’enfin il vous suppliera de le délivrer (si si…) et que vous lui accorderez cette faveur, son orgasme n’en sera que plus fort !

“Quand les femmes se sentent dominatrices ou soumises”, Milene Leroy :

Pourquoi des femmes aiment-elles la fellation tandis que d’autres sont rebutées ?

Certaines femmes apprécient d’avoir un pouvoir sur leur partenaire. La fellation est un moyen d’expression singulier de la femme : c’est une caresse qui lui ressemble, qui démontre son envie pour la suite des évènements. Elle lui permet de vivre à la fois la soumission, en étant dans le don de soi, et la domination. Cependant, la fellation n’est pas en accord avec la tradition chrétienne, ne mettant pas en exergue la procréation mais la recherche du plaisir. Puis il reste cette image de la soumission où certaines femmes ne prennent pas elles-mêmes le plaisir mais le “subissent”. Elles ne se voient que comme spectatrices de l’acte et non actrices ( en craignant les mouvements trop vifs des hommes par exemple). On peut également relever un rejet des “fluides sexuels” à travers le goût et le sperme, ainsi qu’une peur d’un manque d’hygiène ou un rejet de l’odeur du sexe. Certaines ont aussi tout simplement peur de ne pas savoir s’y prendre.

Comment vaincre ses réticences ?

Il faut se déculpabiliser, oser l’éveil des sens juste pour le plaisir… Apprendre à jouer tous les rôles, celui de la domination dans ce cas précis, car la femme possède un certain pouvoir sur la jouissance de son partenaire et peut maîtriser les fluctuations de son excitation. Elle peut aussi prendre l’initiative du rythme, en maniant  mains, lèvres et langue de manière à découvrir sa propre sensibilité au toucher de la verge. On peut aussi adopter une position qui puisse satisfaire l’égo des deux partenaires (le 69 par exemple). Il s’agit d’érotiser les fluides corporels en les “incorporant” petit à petit dans la relation sexuelle : ce n’est pas sale ! C’est le fruit de deux énergies vitales.

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